Artefacts
Réplique du panier de pêches utilisé par Dr. James Naismith pour inventer le basket-ball.
Descriptif
Reproduction du premier panier de basket consistant en un panier pour récolter les pêches.
Matériaux
bois
Couleurs
brun
Dimension
ø 39.8 x 50 cm, 1.26 kg
Date / Période
Circa 1959 - 1993
Littérature
BESCHLOSS, Michael. "Naismith’s Choices on Race, From Basketball’s Beginnings". In: The New York Times, 2 May 2014, http://www.nytimes.com/2014/05/03/upshot/choices-on-race-even-from-basketballs-beginnings.html?_r=0
Type d'objet
-> Equipements sportifs
Numéro de référence
33594
Notes
À LA UNE : UN PANIER DE BASKET
Ne me traitez jamais de panier percé ! Car, à l’origine, je ne l’étais pas, percé : utilitaire panier de maraicher en bois brun, avec un fond bien entendu, je me suis, un beau jour de 1891, retrouvé suspendu à dix pieds de hauteur pour devenir un réceptacle à ballon… Ma destinée, dès lors, allait définitivement s’éloigner des vergers et c’est l’odeur de la transpiration, et non plus celle de pêches mures, qui devait m’accompagner désormais.
James Naismith, éducateur sportif au collège de Springfield, dans le Massachusetts, cherchait le moyen d’occuper ses virils élèves américains pendant l’hiver. Son défi : inventer un sport d’intérieur sollicitant l’endurance, mais éviter les blessures. Naismith méditait son projet autour de cinq principes fondamentaux : un ballon gros et léger joué à la main ; des joueurs mobiles sur la totalité du terrain ; l’interdiction de courir ballon en main ; des contacts prohibés ; un but élevé et de petite dimension favorisant l’adresse plus que la force.
Il s’était inspiré d’un jeu traditionnel canadien, le Duck on a Rock et, selon la légende, du pok ta pok des Mayas. Jeu rituel au service de divinités sanguinaires, le pok ta pok consistait à faire passer une balle en latex dans un anneau de pierre avec les fesses, les hanches ou les genoux ! Les vaincus (si ce n’est les vainqueurs) étaient sacrifiés…
Pour fabriquer les buts aux extrémités de la salle, Naismith se contenta de deux anciens cageots de fruits, fixés à une rampe à 3,05 m de hauteur. Le nouveau jeu enthousiasma tant les dix-huit élèves du professeur qu’ils proposèrent de le baptiser le « Naismith – ball ». Devant le refus modeste de l’inventeur, c’est finalement le nom « basket – ball» qui fut retenu. Le 21 décembre 1891, James Naismith placarda les Treize Règles du basket-ball sur les murs de la salle de sport du collège de Springfield. Il avait mis au monde un jeu dont le succès devait gagner tous les continents en quelques décennies.
Pour ma part, je subis bientôt l’ablation de mon fond pour faciliter la récupération du ballon. Soit. D’ailleurs, ce n’était là que le début de ma fantastique évolution. Il n’y a qu’à observer mes modernes descendants : ils se composent d’un anneau de fer orange, auquel est attaché un filet blanc. Un peu banal à mon goût, mais indéniablement fonctionnel, le ballon retombant de lui-même sur le terrain après un but.
En parlant de ballon, avez-vous remarqué celui qui est couvert de signatures dans le 3ème îlot des Jeux d’été? Ce sont celles de la « Dream Team » des États-Unis, qui remporta le titre olympique contre la Croatie aux Jeux de Barcelone, en 1992. Pour la première fois, les célèbres joueurs professionnels de la NBA furent autorisés à représenter les États-Unis. Cette équipe enchanta le tournoi olympique et contribua à augmenter significativement le nombre de licenciés, garçons et filles, qui, depuis, rêvent d’égaler « Magic » Johnson ou Michael Jordan….