Dans cette séquence de la cérémonie de clôture, le Golden Voyager poursuit sa découverte des vestiges des Jeux. D’immenses anneaux prennent vie et s’animent dans un ballet chorégraphique signé Kevin Vivès. Par cette séquence épique, Thomas Jolly a souhaité faire revivre poétiquement le travail de ceux qui ont participé à la renaissance des Jeux. Les anneaux olympiques sont des agrès de 6 mètres de hauteur dans lesquels les différents performeurs et acrobates évoluent.
Pendant la chorégraphie des anneaux se déroule une parenthèse en lévitation : l’hymne d’Apollon est interprété par Alain Roche, assis à un piano suspendu dans les airs à la verticale. Thomas Jolly a souhaité associer un pianiste à un chanteur lyrique pour une performance qui donne un souffle vibrant à cet hymne.
Le pianiste suisse Alain Roche interprète l'« Hymne à Apollon » réarrangé par Victor Le Masne, en étant suspendu dans les airs avec son Piano Vertical au cœur du Stade de France. Devant 80 000 spectateurs et plusieurs centaines de millions de téléspectateurs, il interprète un duo avec le ténor Benjamin Bernheim, tous deux habillés par le couturier Kevin Germanier.
L’hymne d’Apollon est l'hymne le plus ancien de la Grèce antique découvert au cœur des ruines de Delphes. La partition antique est conservée au Musée du Louvre. Il a été interprété pour la première fois le 16 juin 1894 lors du Congrès international de Paris pour le rétablissement des Jeux Olympiques. Arrangé par Théodore Reinach et par le compositeur Gabriel Fauré, l’hymne a inspiré par la suite les compositeurs de l'hymne olympique moderne.
Le costume d’Alain Roche a été réalisé par Kevin Germanier à partir de bobines VHS formant une longue traîne. Ce costume, fabriqué à partir de matières recyclées, s’inscrivait dans la démarche responsable de Paris 2024.